Les ados & moi (émois)

Je me sens être un pont entre les générations. Un peu la « Grand-mère ».

Il y a vraiment un vrai grand besoin de soutien. Les ados sont souvent dans une forme de de rebéllion, provocateurs. Parce qu’il y cette évolution rapide, et pourtant ils sont capables d’aller très vite. Et en même temps, ils sont souvent très éloignés de leur éducation, de leur milieu familial, car le fossé est énorme.

Ma mission, quelque part, c’est donc de transformer une contrainte, cette zone de conflits pour en faire ce que j’appelle une « zone libre », qui résonne avec cette fameuse zone de potentiel expliquée par le psychanalyste D.W. Winnicott que j’ai découvert plus tard.

Si cette zone est vue sous sa part d’ombre, c’est terrifiant. Alors que si elle est transcendée et qu’elle est acceptée, ça devient un terrain fertile.

Cette expérience avec les ados est une école incroyable.

Les parents ont un rôle qui est très difficile, doivent éduquer, interdire, la grand-mère n’a pas cette responsabilité là.

La grand-mère ne rentre pas là-dedans et c’est là où c’est intéressant, et où ce pont se fait parce qu’elle a beaucoup plus de liberté.

Elle autorise beaucoup plus.

Comme l’artiste.

Je pense que c’est toujours le même principe, c’est-à-dire que la grand-mère, ou l’artiste, a plus de liberté et c’est là où cette médiation devient importante. Cela permet aux parents de jouer leur rôle de parents, la grand-mère atténue la douleur des parents et des ados finalement.

J’accompagne les adolescents (entre 16 et 20 ans).